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À L’ÉCOLE
ÉMILE BILODEAU AU PLATEAU!
L’ÉQUIPE DU JOURNAL A EU LA CHANCE DE LE RENCONTRER APRÈS SON CONCERT DANS LA ZONE.
Il est entré dans nos classes pour nous QU’EST-CE QU’IL Y A DE PLUS DIFFICILE DANS
demander si « Ça va », il a semé de VOTRE MÉTIER ?
la musique un peu partout dans notre Ce qui est le plus difficile, je pense, c’est quand on
école, se baladant en grattant sa gui- manque d’inspiration et qu’on a envie de sortir un
nouvel album. Pour un bon album souvent ça prend
tare… Il a rit avec nous, nous a don- entre 10 et 14 chansons. Pis là, quand tu en as trois
né envie d’écrire quelques rimes… Il bonnes, là tu te dis y m’en manque 7 pas pires pour
a fait de notre heure du midi un party, que les gens écoutent les trois bonnes, tsé. Il faut
transformant notre zone et nos casiers toujours essayer de s’inspirer, casser le moule du
en scène d’un jour... Ses textes nous blocage, trouver des trucs différents…
ont fait sourire et son naturel nous a QUEL GENRE D’ÉLÈVE ÉTIEZ-VOUS À L’ÉCOLE ?
donné l’impression de le connaître… Il J’étais clairement moins sage que toi (rires). Moi, les
fait maintenant parti de la gang, c’est profs là y’ont été fins et patients. Je ne leur ai pas
notre « chum de gars » : c’est clair, laissé beaucoup de chances. J’avais cette envie-là
Émile Bilodeau a conquis le Plateau! d’être en avant. Quand je devais être assis sur une
« Le Festif à l’école » porte bien son chaise c’était pas évident. Un jour, j’ai un prof qui
nom, c’était la fête pour nous de poser m’a dit : « si tu ne dis rien, à la fin je vais te laisser
quelques questions à Émile Bilodeau. raconter des blagues. » Je m’étais fait menacer : «
là, si tu continues d’être trop énervé, on va t’enlever
de l’équipe d’improvisation. » Faque là, je trouvais ça
Le comité vidéo journalisme était niaiseux au début, mais j’ai compris que j’avais joué
en permission spéciale, ce 26 jan- avec le feu, donc j’ai été assez brillant pour m’arrêter.
vier. Alors que tous regagnaient les
classes, nous nous dirigions au café QUEL MÉTIER FERIEZ-VOUS SI VOUS N’ÉTIEZ
étudiant avec une poignée de prof, PAS CHANTEUR ?
la gang du Festif! de Baie-Saint-Paul Professeur! Parce que j’aime beaucoup transmettre
mes connaissances. « Savais-tu que Jacques Cartier
et l’équipe de Go-xplore.com. Émile … HAHA, c’est une blague. Non, sérieusement, j’au-
a tôt fait de dissiper le petit stress qui rais aimé être prof d’histoire.
nous habite à l’idée de rencontrer une
vedette. Il est d’une générosité sans QUELLE SENSATION ÇA FAIT DE GAGNER LE
limite! Et ses années du secondaire FÉLIX DE RÉVÉLATION DE L’ANNÉE À L’ADISQ ?
sont encore assez fraîches pour qu’il Ohhhhhh! C’est vraiment cool, comme un rêve qui
se sente des nôtres! se réalise. Tous les artistes que j’aime sont passés
à l’ADISQ. Là c’était à mon tour. Les gens étaient
gentils avec moi avant, pendant et après le gala.
Il est excité de rencontrer les mi- J’ai eu vraiment des beaux mots et surtout ceux de
nis-journalistes, comme Anne-Marie mes pairs, comme Daniel Bélanger. Se sentir dans la
Dufour, directrice de production du gang, c’est vraiment apprécié.
Festif!, nous appelle avec le sourire
fendu jusqu’aux oreilles. Un peu plus SI VOUS AVIEZ UN CONSEIL À DONNER À DES
et on pourrait croire que c’est nous les JEUNES DE NOTRE ÂGE QUI AIMERAIENT DEVE-
NIR ARTISTE, CE SERAIT QUOI ?
stars! D’y croire ! De ne pas s’arrêter aux conseils des plus
grands qui disent que c’est un métier difficile. De se
On allume les caméras, c’est du sé- donner la peine d’essayer, sinon on va le regretter. Si
Photo en une: Charles Miller/le Festif!
rieux! Silence plateau, on pose nos on fait ce que l’on aime, la vie va nous amener à la Galerie photos: Marianne Brassard/Comité Vidéo journalisme
questions à Émile Bilodeau : bonne place. Texte d’intro: Camille Dufour Truchon/Go-Xplore.com
Entrevue: Léanne Boudreault/L’Echo du Plateau
